Une nuit d'intense bouillonnement intérieur

Nicolas de Staël, sera le sujet de la première rencontre de la rentrée des Colonnes. Ils recevront à la librairie, le 19 septembre à 19h00, Stéphane Lambert, qui dans son roman « Le vertige et la foi » (éditions Arléa), donne la parole à Nicolas de Staël lors d’une nuit d’intense bouillonnement intérieur. Il sera accompagné de Gustave de Staël, éditeur tangérois, pour ce voyage en peinture et en littérature.


« Nicolas de Staël incarne comme nul autre la fracture entre le besoin de création et le tourment d’exister. Stéphane Lambert donne la parole à Nicolas de Staël lors d’une nuit d’intense bouillonnement intérieur, qui le vit revenir, au volant de sa voiture, de Paris à Antibes où il devait se suicider une semaine plus tard après avoir réalisé sa dernière œuvre, Le Concert. Puis face à ce même tableau, au musée Picasso d’Antibes, il revient sur la vie du peintre, sa fièvre visionnaire et sa solitude, qui donnent à l’œuvre son vigoureux mystère et à l’artiste sa tragique fragilité. » (Présentation de l’éditeur)

Le Concert de Nicolas de Staël au Musée Picasso d'Antibes

« Et toute création qui tienne est le fruit de l’équilibre trouvé entre la foi et le vertige. Ou plutôt – entre le vertige et la foi. L’ordre des mots était important. Car le vertige, ce me semble, est mon plus vieux compagnon.

Et se disant cela, il sentait remuer en lui l’ombre de ses démons… »

Extraits de presse issus du site de Stéphane Lambert

« Vous vous êtes approché au plus près de mon père. Que peut-on faire de mieux dans la vie ? si ce n’est s’approcher au plus près de ceux qui vous touchent. »
(Anne de Staël)

« Stéphane Lambert redonne voix et vie au tempétueux Nicolas de Staël. Son livre tient avant tout de la variation poétique ou de la promenade inspirée… Comme dans Rothko, rêver de ne pas être […], Stéphane Lambert se montre attentif à l’insaisissable, à ce qui se dérobe et se défait… Il est au plus près de l’art obstinément magique du portrait – cette convocation douce et résolue d’une âme. »
(Sophie Pujas, Art Press)

« Dans un jeu de correspondances, de coïncidences troublantes et de semblants de rapprochements, Stéphane Lambert glisse dans la psyché affolée de l’un des géants de la peinture… revivifie une vie qui n’est que peinture… consigne les tourments de plus en plus inconciliables avec la vie ordinaire… Topographe sensible, l’auteur appréhende avec le peintre l’expérience d’un feu transparent… Palpitant. »
(Veneranda Paladino, Dernières Nouvelles d’Alsace)

« Passionnant. »
(Jean-Marie Wynants, Cinquante degrés nord/Arte Belgique)

« Une méditation très intense et très personnelle… Une térébrante dissection, dans une langue admirable, du couple vertige et foi dans la trajectoire de Staël. »
(Jacques Franck, La Libre Belgique)

« Un livre emportant et envoûtant. »
(Paul Hermant, RTBF)

« En douze chapitres clairs, précis et bien rythmés, Stéphane Lambert livre une approche fine des vertiges et des angoisses de cet écorché vif, pris par sa fièvre visionnaire, sa solitude et une tragique fragilité. »
(Alain Favarger, La Liberté de Fribourg)

« Parmi les événements de 2014 qui célèbrent l’oeuvre fiévreuse et visionnaire de Nicolas de Staël, on retiendra tout particulièrement le beau texte de Stéphane Lambert, Le vertige et la foi… Un petit livre intense et nerveux à l’image de son sujet… »
(Thibaut Baladier, Vox Patrimonia)

« Notre auteur peut bien dire qu’il n’est pas historien de l’art et se défendre, en tête de volume, d’avoir fait une biographie. Son entreprise, qui tient de l’essai et de la fiction, selon ses propres mots, tient là un atout majeur, car sa démarche lui permet de recréer comme un double celle du peintre, tant elle démontre combien l’oeuvre et son auteur tiennent ensemble, dans une relation qu’il tente au mieux d’approcher sinon de définir clairement. »
(Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants)

« Stéphane Lambert parle de peinture en poète… avec une finesse intuitive qui va de pair avec un savoir sûr… Ce livre, bien plus qu’une glose de plus sur un artiste commenté, déjà, par divers spécialistes, marque la rencontre, « par delà les eaux sombres », d’un écrivain personnellement très impliqué (certes érudit mais sans le moindre jargon) et d’un artiste dont l’engagement dans son œuvre tenait, comme chez un Van Gogh, de la quête d’absolu, souvent au bord du gouffre… S’il y a de la fragilité dans ce livre, avec une exposition sensible rare dans le genre, c’est que Stéphane Lambert suit Nicolas de Staël jusqu’au bout de sa nuit, au bord extrême du « balcon fatal », quitte à revenir in extremis du côté de la vie où l’œuvre de Nicolas de Staël nous rappelle que l’art, à sa façon, est plus fort que la mort. »
(Jean-Louis Kuffer, blogs littéraires Passion de lire & Carnets de JLK)

Rendez-vous à la Librairie des Colonnes le 19 septembre à 19h

Librairie des Colonnes
54, Boulevard Pasteur
Tanger

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