Bougies Rûmi, toute la poésie et les senteurs de l’orient.

La boutique-atelier Rûmi 1436 est à visiter au 43 de la rue Amrah dans la kasbah de Tanger. Des bougies artisanales aux parfums subtils coulées dans le fameux verre à thé marocain beldi. Une belle idée cadeau à rapporter de Tanger pour se souvenir des senteurs du Maroc.


Cette très jolie boutique-atelier créée il y a un an par Carole Delhaye-Marsault est tenue par Hamza. Il vous fera découvrir les 28 senteurs de ces bougies parfumées à la cire de soja 100% naturelle sans OGM ni pesticide et totalement biodégradable, fabriquées à Tanger et coulées à la main, une à une, selon un savoir faire ancestral.

Carole et son mari vivaient à Paris. Il y a 4 ans ils ont décidé de s’orienter vers le sud pour une vie plus cool et plus ensoleillée. L’Espagne était leur première idée de destination puis ce fut le coup de foudre pour Tanger lors d’un séjour chez Dar Nour, la belle et accueillante chambre d’hôtes de Tanger. Ils s’installent avec leurs enfants dans la cité du détroit et développent une entreprise implantée dans la zone franche, MyOpla, dans l’univers du conseil, du développement et de la maintenance informatique.

L’idée de Rûmi a surgi lors d’une longue soirée arrosée de Mojitos avec Jean-Olivier et Philippe de Dar Nour où le couple a résidé à leur arrivée. A côté du cabinet de curiosités « Beau-Bizarre » tenu par Dar Nour, rue Amhra un petit local était disponible. C’est cet endroit que Carole choisira pour développer son projet de boutique-atelier Rûmi pour proposer des bougies parfumées, inspirées du célèbre parfumeur parisien Diptyque mais plus artisanales, plus authentiques, plus vraies, plus orientales et surtout moins chères…

Boutique-atelier Rûmi 1436 au 43, rue Amrah dans la kasbah de Tanger

Ainsi la marque Rûmi 1436 fut créée en hommage à l’art de vivre et au grand poète mystique de la langue persane particulièrement apprécié de Carole.

Un concept parfaitement décliné au niveau marketing. Un produit: une bougie 100% cire de soja ; du contenant: le célèbre verre Beldi avec un couvercle à pompon ; du conditionnement, une boite inspirée de la fameuse coiffe marocaine: le tarbouche et de senteurs magnifiques symboles de la délicatesse orientale.

Une gamme de 28 parfums, exclusivement composés d’huiles essentielles et de fragrances naturelles qui viennent des meilleurs parfumeurs.

Le verre Beldi dont la fabrication remonte aux années 40 a accompagné les marocains sur plusieurs générations. Utilisé dans les cafés pour servir le thé ou le « nus nus » (café au lait), ce verre 100% local a la particularité d’être soufflé, ils sont donc tous différents. Il a fait son entrée dans les grands hôtels et dans les valises des touristes qui l’emportent comme souvenir.

Vous pourrez aussi emporter votre bougie dans un très joli coffret qui fait un clin d’oeil au Tarbouche, célèbre couvre chef marocain en feutre souvent rouge, à la forme de cône tronqué orné d’un gland noir fixé sur le dessus.

Pour l’instant vous ne trouverez ces belles bougies parfumées qu’à Tanger…

Pour en savoir plus sur Rûmi 1436, consultez la page facebook: https://www.facebook.com/rumi1436/?fref=ts

Rûmi 1436
43, rue Amrah
Kasbah de Tanger
Tel: +212539947014

Paul Brichet

A PROPOS DU POETE RÛMI

En hommage à la pensée et aux senteurs de l’orient, Carole Delhaye a créé la marque Rûmi 1436 en 2015 du nom du plus grand poète mystique de la langue persane et l’un des plus hauts génies de la littérature spirituelle universelle. Rûmi est né le 30 septembre 1207, à Balkh, dans le Khorasan (aujourd’hui en Afghanistan). Il vécut la plus grande partie de son existence en Turquie au terme d’une errance de plusieurs années avec sa famille qui avait fui les massacres de Gengis Khan. Son père, théologien et enseignant, assura à son fils une éducation d’érudit. Sa vie durant, Rûmi fut obsédé par le désir de trouver la voie qui aboutirait à la fusion de l’âme en Dieu. Il s’initia aux pratiques du soufisme, à la méditation jusqu’à l’extase.
Sa vie bascule lorsque le 30 novembre 1244, à Konya, il rencontre un derviche errant, originaire de Tabriz, le moine soufi Shams al-din. Pris d’une véritable passion pour le personnage, Rûmi abandonne tout, famille, enfants, sa fonction, sa maison pour travailler aux côtés de celui qui devint son initiateur, son maître.
L’aventure passionnelle de Djalâl al-din Rûmi et de Shams fit scandale et il faudra que Shams soit assassiné pour que Djalâl al-din Rûmi redevienne lui-même et mette en oeuvre les expériences et les enseignements qu’il a assimilés en créant la confrérie soufie des derviches tourneurs. Aujourd’hui encore, il existe des adeptes de cette discipline codifiée par Djalâl al-din Rûmi où la musique et la danse sont le moyen de parvenir aux Son couvre principale demeure le Mesnevi, recueil de quelque cinquante mille vers. Sa philosophie, sa morale, sa doctrine mystique y sont contenues. Henry Corbin en parle comme du « Coran persan ».
Rûmi est mort le 17 décembre 1273, à Konya, où son tombeau fait l’objet d’une grande vénération.

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