Les chats de Tanger dans les lieux emblématiques de la ville du Détroit.

La Galerie Conil expose Yves Jego dit Balthazar du 6 au 31 juillet pour montrer son travail de dessin sur le thème « Les chats de Tanger » que l’on va retrouver dans les lieux emblématiques de la ville du Détroit.

Affiche exposition Balthazar

« L’exposition présentée à la Galerie Conil est une itinérance dans les rues de Tanger guidée par ses chats vagabonds. Les chats, forme omniprésente de ses ruelles, se sont immédiatement imposés comme le fil conducteur de la balade que m’a proposé de dessiner Olivier Conil au coeur de la ville. La présence partout des chats qui voient la nuit est en corrélation avec la recherche de l’invisible qui anime mon monde miniature. Chercher à la loupe dans les détails des dessins, réalisés à l’encre de chine avec la mine la plus fine, les chats cachés  et découvrir, dans les ombres, un vendeur de babouches, un fumeur de narguilé ou un poulet aviateur… est la clef d’entrée récréative de mon travail. Il aspire à réveiller les émotions de l’enfance. Je cherche par mes dessins à atteindre une forme de poésie, un point d’équilibre dans un univers merveilleux et humoristique… et Tanger recèle dans son veinage une poésie inépuisable ». déclare Yves Jego

Pour ceux qui connaissent bien Tanger et qui déambulent souvent dans les rues et ruelles de la ville, voici quelques lieux emblématiques si chères à notre cœur vues par les traits de notre dessinateur Yves Jego alias Balthazar !

Chats de Tanger au café Baba
Chats de Tanger au café Baba

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chats de Tanger au marché du Grand Socco
Chats de Tanger au marché du Grand Socco

 

 

 

Chats de Tanger au cinéma Rif
Chats de Tanger au cinéma Rif

 

Galerie Conil
35, rue des Almohades
Tanger

A propos de Balthazar

Yves Jego alias Balthazar
Yves Jego alias Balthazar

Balthazar est né en 1969 à Aurillac. Il passe l’essentiel de son enfance à Nantes d’où est originaire sa famille. Ses premiers liens avec le dessin se font au contact de la bande dessinée qu’il dévore. Hergé, Uderzo, Franquin, Margerin, Goetlib, Comès, Boucq, Bourgeon baignent son enfance et son adolescence, mais c’est avec les séries Bluberry et Adèle Blansec qu’il se découvre une passion et des aptitudes pour le dessin, s’évertuant à recopier les traits fouillés de Giraud et de Tardi dont le sens du détail le fascine. A 13 ans il mène à bout la réalisation d’une bande dessinée qui restera strictement confidentielle.

Balthazar abandonne le lycée en 1ère pour s’inscrire en capacité en droit, ce qui le conduira à entamer un travail de thèse lorsqu’il s’inscrit « pour voir » au Cours d’art dramatique René Simon. Sa rencontre avec le théâtre est une révélation qui lui fait opérer un tournant radical, embrassant une carrière de comédien et de metteur en scène de théâtre pendant plus de dix ans à Paris. Sous ce soleil, il a la chance de jouer sous les directions de Stéphane Dourey, Laetitia Gédon, David Sztulman, Patrick Piard ou Igor Menjisky.

Durant cette période, Balthazar n’a pas pensé à dessiner ou peindre. Il renoue avec le crayon alors que parallèlement à la carrière de comédien qu’il mène, il est assistant de justice auprès de la Cour d’appel de Paris. Durant les heures d’audience auxquelles il doit assister, il dessine « les affaires », comme un moyen mnémotechnique. Les audiences du tribunal deviennent son école de dessin. Il y affine son trait et ses personnages reconnaissables se révèlent à lui. La discrétion dont il doit faire preuve dans cet exercice le contraint à l’extrême miniature.

C’est donc en véritable autodidacte qu’Yves Jego se munit d’un carnet à dessin avec les mines les plus fines qu’il emmène partout, du tribunal aux salles de théâtre.

La visite de l’atelier de Bacon à Dublin est un autre choc qui le convainc de porter ses personnages en peinture. Le rouge s’impose comme sa seule couleur et usant des vielles toiles dont il répare les accros avec d’autres bouts de toiles pour ses premiers essais, il découvre par cet accident le rendu d’un relief qu’il ne cesse depuis d’explorer et particulièrement avec de la dentelle.

A l’âge de 40 ans, il a passé l’examen du Barreau pour exercer la profession d’avocat à Paris sans lâcher ni les crayons ni les pinceaux.

En 2017, Balthazar rejoint la Normandie où il s’installe définitivement et crée son atelier à « ciel ouvert ».

Tombé amoureux de Trouville-sur-Mer, il y consacre une série de dessin où, la poésie côtoyant l’humour, il se plait à tordre les lois de la perspective. L’influence de Tardi et de Sempé anime définitivement son dessin.

Depuis 2018, Balthazar expose de manière permanente à Trouville-Sur-Mer à la QUINCAILLERIE D’ALBERTINE.

Balthazar expose actuellement à la Galerie Conil une série de dessins à l’encre de Chine consacrée à la ville de Tanger : « Les chats de Tanger ».

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