Qu’il pleuve, qu’il vente, chergui, sirocco… que le soleil brille, que le ciel se voile comme les femmes de la médina, la lumière de Tanger est toujours magnifique et étonnante. Ce n’est pas un hasard si Delacroix, Matisse, Eeckhout, Marquet, Bacon, Claudio Bravo et plus près de nous Rafaëlle Van Hulle, Mahfoudi… ont été inspiré par les fantastiques lumières de Tanger… Bilal Touzani et Mouna Deghali deux jeunes photographe vont aussi nous montrer la lumière et les ciels de Tanger chez Tabadoul.
Oh ciel !
Oh Tanger!
Oh ciel bleu orangée!
Oh ciel de l’art !
Oh ciel du détroit de Gibraltar!
Tantôt gris ! Tantôt rose !
Ciel de la nature ! ciel urbain ! ciel historique !
Oh ciel de Tanger tu auras tout vu ! La beauté de l’aurore! Mais aussi la laideur du dehors !
Omniprésent tu as vu Tanger grandir !
Que ce soit des quartiers huppé, ou anarchique !
Tu étais là ! tu as pleuré! tu as crié de rage! et souvent de bonne humeur!
Pluie ! orage ! soleil ! torrent ! fidèle a ta bien aimé !
Tanger
Exposition de 24 photographies de ciel par deux jeunes photographes Tangérois: Bilal Touzani et Mouna Deghali
Bilal Touzani et Mouna Deghali, interrogent le ciel de leur ville à travers une série de photographies spectaculaires. Leur regard s’étend au-loin vers les hautes sphères et traque les formes, les couleurs, l’étrangeté des nuages, le pouvoir transformant de la lumière. Une balade le nez en l’air qui donne à voir différentes ambiances des ciels et des lumières singulières qui font la beauté légendaire de Tanger.
Vernissage Samedi 18 janvier 2014 à partir de 18h30
Association Tabadoul
19 rue Magellan, 90000 Tanger
Tel: +212 5393-71978
info@tabadoul.org
http://www.tabadoul.org
(« Chaque atome de silence est la chance d’un fruit mûr » écrivait Paul Valery. Tanger a longtemps été la capitale du silence et pas forcément dans l’espoir de voir tomber en son jardin un fruit mûr, mais ce fut un silence qui lui était imposé simplement parce que son histoire, ses frasques passées, ses mythes de pacotille, ses petites légendes arrangées par quelques écrivains de passage en ont fait une ville à part, une ville qui n’inspirait guère les autorités du pays. On l’aimait bien de loin, on lui faisait des promesses comme à une fiancée délaissée. C’est souvent le destin des villes ouvertes, villes frontières, villes qui tendent les bras au voisin et qui finissent par devenir le banc devant le miroir, un fauteuil bancal face à la mer.) par tahar ben jelloun
(« Chaque atome de silence est la chance d’un fruit mûr » écrivait Paul Valery. Tanger a longtemps été la capitale du silence et pas forcément dans l’espoir de voir tomber en son jardin un fruit mûr, mais ce fut un silence qui lui était imposé simplement parce que son histoire, ses frasques passées, ses mythes de pacotille, ses petites légendes arrangées par quelques écrivains de passage en ont fait une ville à part, une ville qui n’inspirait guère les autorités du pays. On l’aimait bien de loin, on lui faisait des promesses comme à une fiancée délaissée. C’est souvent le destin des villes ouvertes, villes frontières, villes qui tendent les bras au voisin et qui finissent par devenir le banc devant le miroir, un fauteuil bancal face à la mer.) par tahar ben jelloun