«Mon père n’est pas mort», de Adil Fadili, remporte cinq Prix à Tanger.

« Mon père n’est pas mort », de Adil Fadili, a remporté cinq Prix à la 23ème édition du Festival national du film de Tanger. «Les damnés ne pleurent pas», de Fyzal Boulifa, s’est également distingué en décrochant trois récompenses, alors que le Prix de la première œuvre est revenu à «Queens», de Yasmine Benkirane.

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Le réalisateur Adil Fadili est le grand gagnant de la 23ème édition du Festival national du film de Tanger. Son film «Mon père n’est pas mort» s’est vu attribuer pas moins de cinq prix: le Grand Prix, le Prix de la réalisation, le Prix de la production, ainsi que ceux du son et de la musique originale. Cette consécration multiple était l’un des moments forts de la cérémonie de clôture du festival, dans la soirée du samedi 4 novembre.

D’une durée de 100 minutes et entièrement tourné en studio à Casablanca, le film revient sur l’un des épisodes sombres du Maroc, celui des années de plomb, raconté avec brio à travers la conscience de Malik, jeune garçon adopté, après la disparition de son père, par des forains dans un cirque traditionnel marocain.

Trois Prix pour «Les damnés ne pleurent pas», de Fyzal Boulifa.

Le jury de la compétition des longs-métrages de fiction, présidé par la productrice Souad Lamriki, a décerné son Prix spécial au film «Les damnés ne pleurent pas», de Fyzal Boulifa, qui a également brillé en empochant le Prix du scénario et celui du 1er rôle féminin, attribué à Aïcha Tebbae. Le Prix de la première œuvre est revenu au film «Queens», de Yasmine Benkirane, alors que sa prestation dans «Le Bleu du caftan», de Maryam Touzani, a valu à l’acteur Saleh Bakri le Prix du 1er rôle masculin.

Les Prix du second rôle masculin et féminin sont revenus, respectivement, aux acteurs Hatim Seddiki et Nisrine Benchara, pour leurs rôles dans les longs-métrages «Un été à Bejaad», de Omar Mouldouira, et «Queens», de Yasmine Benkirane.

Par ailleurs…

Le Prix du montage est revenu au «Bleu du caftan» et le film «Sound of Berberia», de Tarik El Idrissi, a reçu la Mention spéciale du jury de la compétition longs-métrages, composé également de Zahia Zahiri, Maria Daïf, Souad Houssein, Hammadi Gueroum, Malek Akhmiss et Mohcine Besri.

S’agissant de la compétition des courts-métrages de fiction, le Grand Prix a été remporté par Jawahine Zentar pour son film «Sur la tombe de mon père», tandis que «No Key», de Walid Mesnaoui, a raflé le Prix spécial du jury, présidé par la scénariste et réalisatrice Rita El Quessar.

Le Prix du scénario a été attribué, quant à lui, au court-métrage «Seminal Animals» de Karim Souissi, alors que «Sahara mon amour», de Latifa Ahrar, s’est vu remettre la mention spéciale du jury, composé également de la scénariste et réalisatrice Fatima Boubakdy, de la comédienne Fatima Ezzahra El Jaouhari, du réalisateur et comédien Mohamed Achaour, en plus du réalisateur et producteur Munir Abbar.

En ce qui concerne la compétition des longs-métrages documentaires, le jury, présidé par le scénariste et producteur Ali Essafi, a décerné le Grand Prix à «Fragments from heaven», de Adnane Baraka. «Miroirs brisés», de Othmane Saadouni s’est vu attribuer le Prix spécial du jury, ainsi que la Mention spéciale du jury.

Le Grand Prix «films d’écoles», nouvellement introduit par cette édition du Festival, a été décerné à Anas Zemati pour «L’épouvantail». Le jury a également attribué la mention spéciale au film «L’âme sanglante», d’Israe Tobich.

Les Prix de la critique ont été attribués respectivement à Fyzal Boulifa pour son long-métrage «Les damnés ne pleurent pas», à Jawahine Zentar pour son court-métrage «Sur la tombe de mon père», ainsi qu’à Fatima Aglaz pour son documentaire «La dernière mine».

Enfin, les Prix des ciné-clubs ont été décernés respectivement à Tarik El Idrissi, pour son long-métrage «Sound of Berberia», à Aymane Bensliman pour son court-métrage «Débris», ainsi qu’à Adnane Baraka pour son documentaire «Fragments From Heaven». La Mention spéciale de cette catégorie est revenue au court-métrage «No Key», de Walid Mesnaoui.

Le 360 (avec MAP)

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