Lazywall sera au Zenzi’Bar le 9 juin à 22h30 pour un concert exceptionnel.
Ce groupe de rock contemporain, de dimension internationale, puise son inspiration dans les complaintes sonores d’Alice In Chains ou encore dans les riffs mélancoliques de Staind. Le trio emmené par les deux frères Nao et Monz (le premier au chant et le second à batterie) se produit pour un concert acoustique inaugurant son nouvel album Aporia’s Bane.
À ne pas manquer.
Zenzi’Bar – Hôtel Andalucia Golf Route de Cap Spartel – Tanger
Tél. 05 39 37 37 39 / 06 42 64 80 99
Qui est Lazywall
Lazywall est un groupe de « Hard Rock moderne » puisant son rock alternatif dans les complaintes sonores d’Alice In Chains, la mélancolie de Staind ou encore le punch post-grunge d’Audioslave. Le trio musical, basé à Tanger, réunit deux frères, Nao et Monz – le premier au chant et à la basse et le second à la batterie – tandis que Tarik E assure la guitare.
Fondé en 2003 à Reading, en Grande-Bretagne, Lazywall sonne comme un hymne à Tanger. Son nom est une référence à Sour El Maâgazine, légendaire « mur des paresseux » de la ville du détroit. C’est donc loin de Tanger, sa mer et sa médina que les deux frères décident de former un groupe, très vite remarqué dans le milieu alternatif. Entre gigs et créations, Lazywall font, en 2004, d’une pierre deux coups: à Leicester, ils enregistrent leur premier EP, « Barclode Disclosure », et mettent leur talent entre les mains du manager Gary Field. En 2005, Lazywall allie le son à l’image en tournant, sous la houlette de Ben Hadler, le clip de « Reality », l’une de leurs chansons fétiches. La même année, ils signent un deuxième EP, « Demo ». Lazywall sont repérés par les médias british, forcent l’admiration du public et sont même contactés par VisitBritain pour intégrer « Superficial », l’un de leurs titres, dans la compilation du guide de voyage.
C’est en 2006 que Lazywall donnent naissance à leur premier album. « Primal Tapes » est enregistré à Chicago par Steve Albini (Nirvana, the Pixies, Plant & Page,…) et masterisé à Londres, dans les prestigieux Abbey Road studios. C’est aussi en 2006 que le groupe fait son premier retour aux sources, au Maroc, sur la scène du festival l’Boulevard. 20 000 personnes sont au rendez-vous. Un signe pour Lazywall, qui pense désormais à revenir s’installer à Tanger, son premier amour. En attendant, ils continuent de tourner outre-manche: ils assurent, en septembre 2006, la première partie de Breed77 à Reading, s’envolent pour un concert au Prague’s Rock Café en février 2007, puis en Avril au Tattoo Art Festival de Paris. En juillet 2007, ils jouent dans leur ville natale lors des Nuits de la Méditerranée. En octobre de la même année, c’est le Hard Rock Magazine français qui parle de Lazywall, incluant leur chanson « Back to the Cradle » à sa compilation.
En 2008, Lazywall posent leurs bagages à Tanger et entament l’enregistrement de leur deuxième album, « Apoptosia ». Mettant en musique leur retour au bercail, Lazywall mixent sonorités et darija marocaines dans leurs nouveaux morceaux. Ils se produisent en Mars au festival international des Nomades, emplissant les dunes de M’hamid El Ghizlane de leurs riffs saturés. En Mai, c’est la capitale qui découvre leur Rock entraînant, sur la scène des Mghrib Music Awards, au théâtre Mohammed V de Rabat. Les médias marocains sont sous le charme, et la chaîne Medi 1 sat leur consacre un portrait dans son émission Echos People. En juin 2008, Lazywall retrouvent le public de Casablanca, pour un second show lors de la dixième édition du festival L’Boulevard. Les tangérois vont ensuite conquérir les Etats-Unis, se produisant au Joe’s Joint à Los Angeles, précédé d’un show au SXSW 2009 à Austin, Texas, accompagnés aux guitarres par Mark Levine, auteur du livre « Heavy Metal Islam » et au clavier par Anton Pukshansky, producteur et deux fois vainqueurs des Grammy Awards . C’est d’ailleurs lui qui s’est occupé, en juin 2009, de mixer et de finaliser « Apoptosia », dont le premier single, « Cold Enemy », est prévu dans « Flowers in the Desert » la compilation de l’EMI, le renommé major du disque. Le meilleur reste à venir. Stay tuned…