Ils vivent dans la crainte d’être arrêtés par la police marocaine et d’être envoyés, dans le meilleur des cas, sur des autoroutes ou, au pire, dans le désert. Les migrants subsahariens doivent composer quotidiennement avec cette pratique de refoulement. A Tanger, ils sont nombreux à dénoncer cette situation.
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Suite au drame qui a touché Jean Bihina retrouvé mort sur l’autoroute à proximité d’Assilah beaucoup de personnes de tous horizons se sont questionnées et insurgées sur la situation des migrants subsahariens vivant à Tanger et poursuivis voire persécutés par les forces de police marocaine.
Ils sont interpellés sans cesse pour vérification d’identité et souvent déplacés arbitrairement et brutalement par les autorités des forces auxiliaires qui les abandonnent en pleine nature ou sur l’autoroute, c’est comme ça que Jean Bihina est mort.
Un sujet de TV5 Monde Afrique réalisé par Maud Ninauve, journaliste de la chaine, installée à Tanger.
Les migrants subsahariens dénoncent les pratiques de refoulement. added by @paul on
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Ce texte m’interpelle profondément, car il met en lumière la dure réalité des migrants subsahariens au Maroc, victimes de violences et d’abus systématiques. Ce phénomène de refoulement, qu’ils subissent au quotidien, semble être un cercle vicieux de souffrance et d’humiliation. Le cas de Jean Bihina, tragiquement décédé, illustre la brutalité de ces pratiques. La situation est d’autant plus choquante qu’elle soulève des questions éthiques sur les droits humains et la dignité des individus. Pourtant, l’indifférence internationale persiste, et peu d’actions concrètes sont entreprises pour améliorer leur sort. Je me demande donc, face à une telle tragédie humaine, quelle responsabilité les autres nations, y compris l’Union européenne, portent dans cette crise migratoire ? https://www.ivoireland.com/9086/cote-ivoire-000-refugies-burkinabe