La Galerie Delacroix vous invite à découvrir les oeuvres de l’artiste Amina Rezki native de Tanger au cours de sa nouvelle exposition qui se déroulera du 23 mai au 23 juin 2025.
La galerie Delacroix de l’Institut français de Tanger a le plaisir d’accueillir l’artiste Amina Rezki pour une exposition personnelle, marquant un retour chargé d’émotion dans sa ville natale. Cette exposition propose un voyage à travers les univers picturaux de l’artiste, entre mémoire intime et imaginaire troublant.
Diplômée de l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, Amina Rezki développe une œuvre puissante et poétique, nourrie de son histoire personnelle, de l’expérience de l’exil, et d’un regard aigu sur les dérives du monde contemporain. Son travail mêle peinture à l’huile et dessins au fusain, dans une tension constante entre réalisme distordu, symbolisme surréaliste et expressionnisme dramatique.

Ses œuvres évoquent tour à tour l’enfance, le déracinement, les migrations, les conflits, et l’identité fragmentée, tout en laissant émerger une part d’incongruité onirique. Masques, figures hybrides, chevaliers endormis et paysages déformés peuplent un univers où le réel et le fantastique s’interpénètrent.
En exposant à Tanger, Amina Rezki renoue avec ses racines, dans un dialogue artistique entre passé et présent, entre douleur et espoir, entre drame et poésie.
Vernissage en présence de l’artiste, vendredi 23 mai 2025 à 19h30
GALERIE DELACROIX DE L’INSTITUT FRANÇAIS
Rue de la liberté
Tanger
A propos d’Amina Rezki
Née à Tanger, Amina Rezki vit et travaille à Bruxelles. Diplômée de l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, elle développe une pratique artistique mêlant peinture, dessin au fusain et installation, où se croisent mémoire autobiographique, symbolisme et imaginaire onirique. Marquée par l’expérience de l’exil, vécue dès l’enfance, son œuvre explore les thèmes du déracinement, de l’identité fragmentée et des tensions géopolitiques, tout en conservant une forte dimension narrative.
Ses compositions, souvent peuplées de figures masquées, d’animaux hybrides ou de personnages énigmatiques, empruntent autant à l’expressionnisme qu’au surréalisme. Elle cite volontiers Goya, Magritte ou Buñuel parmi ses références visuelles, tout en affirmant une démarche profondément personnelle, à la frontière entre le drame et l’absurde. À travers une iconographie riche et ambivalente, elle interroge la place de l’individu dans un monde en crise, laissant affleurer l’humour et l’incongruité comme formes de résistance poétique.
Amina Rezki a exposé en Belgique, au Maroc et en France, notamment à BOZAR (Bruxelles), au Cube – Independent Art Room (Rabat), à la Biennale des jeunes créateurs de l’Europe et de la Méditerranée, ainsi qu’au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Son retour à Tanger, à l’occasion d’une exposition à la Galerie Delacroix de l’Institut français, résonne comme une boucle intime et artistique, entre mémoire, imaginaire et réinvention de soi.