L’aquarelliste Julien Solé, de nouveau à Tanger.

L’aquarelliste Julien Solé exposera son travail à La Galerie Conil Volubilis de la Kasbah de Tanger du 15 avril au 20 mai 2023.

tanger-experience - le web magazine de Tanger - Julien Solé chez Conil à Tanger

Julien Solé est ingénieur, il a découvert l’Orient, le voyage. Fils d’un père égyptien. Il fait des portraits mais il préfère le paysage car c’est une façon de passer plus de temps et de s’imprégner davantage du sujet.
Tanger est un hasard, ayant passé un été mais il a senti une source inépuisable. Le mélange, le contraste entre l’orient et l’occident, le chaud et le froid, une question de couleur, de contraste… et c’est puissant pour un artiste.
Depuis sa découverte de Tanger, il a fait plusieurs résidence dans la ville du Détroit avec la Galerie Conil.

Les dessins et peintures exposées rassemblent des paysages de Tanger mais aussi d’Alexandrie où l’artiste a peint des cafés comme le café Crystal. Les dessins et toiles ont été réalisés principalement à Tanger lors de résidences d’artiste à la galerie.

tanger-experience - le web magazine de Tanger - Julien Solé chez Conil à Tanger

tanger-experience - le web magazine de Tanger - Julien Solé chez Conil à Tanger

 

Extrait du texte écrit par Julien Solé dans le livre édité pour l’exposition.

tanger-experience - le web magazine de Tanger - Julien Solé chez Conil à TangerMa profession ?
Arpenteur de première classe.
Embellisseur des Villes et des Chemins… Qui reconnaît ce titre à présent ?
Un jour le métier d’arpenteur sera remisé aux oubliettes avec d’autres coquetteries comme la peinture et la poésie…
Mon métier est devenu une curiosité amusante pour les passants.
Voilà disent-ils un type qui se fatigue à prendre des mesures sur le terrain et à la main. Rien ne remplace le travail de terrain car chaque ville glisse imperceptiblement sur sa pente, les anciennes mesures sont faussées, il faut perpétuellement les remettre à jour. C’est pourquoi je suis là…
C’est qu’on me repère de loin avec ma blouse de travail, mon boulier, mon compas, ma mallette sous le bras, mes lunettes et mon trépied.
Je peux rester des heures en équilibre dans le creux d’une muraille ou sur le nez d’une marche. Les passants viennent me voir et ils me disent que j’ai de la chance, que ça doit être épatant de pouvoir comme ça se promener du matin jusqu’au soir pour délivrer des avis définitifs sur tout.
Ah si seulement ils savaient…

« Julien Solé, L’Arpenteur ou l’embellisseur des villes »,

Leave a Reply

Your email address will not be published.