"London in the Sixties" à Tanger

A l’occasion de son premier anniversaire, la galerie Photo Loft  de Tanger animée par Alexandra Guyot et Mathias Le Forestier propose une exposition du photographe anglais globe-trotteur et iconoclaste Andrew Maclear sur le thème des Sixties du 13 septembre au 26 octobre.

Vous pourrez découvrir une série de portraits et d’instantanés en N&B de stars des années 60 que Andrew Maclear a eu la chance de côtoyer lors de rencontres, d’événements ou de concerts.

Photographies prise à Londres entre 1967-70 de Mick Jagger, John Lennon, Jimi Hendrix, Keith Richards etc., photographies argentique, noire et blanc et couleurs en différents formats, A1-A4, série spéciale, tirage unique, édition du photographe de sa collection personnelle.

C’est John Lennon qui lui a fait confiance et qui a propulsé Andrew sur le devant de la scène photographique en lui achetant cette photo:

Exposition à voir chez Photo Loft jusqu’au 26 octobre.

PB

Photo Loft
Alexandra Guyot 00212 – (0) 6 41 45 66 40
115 avenue Mohamed Ben Abdellah,
Quartier IBERIA,
8ème étage N°32 – 90 000 TANGER

A propos d’Andrew Maclear

Andrew Maclear est né en Angleterre, Sussex. Après avoir quitté l’école à 15 ans, sans qualification, il part à Londres où il pense sérieusement y commencer à prendre des photos. Son père lui offre son premier appareil, un Nikon argentique.

Andrew est un autodidacte qui a appris tout part lui même en photographiant tout ce qu’il l’entoure en appliquant son propre style de reportage et le tirage photo en chambre noir.

Son premier cliché d’une célébrité était celui de John Lennon et Yoko Ono, c’était en fin de journée de juillet et ils célébraient l’envol de 365 ballons blancs dans le ciel de Londres.

La plupart des photos exposées sont en noir et blanc, à l’époque la photographie argentique en couleur était onéreuse et s’avérait plus difficile à contrôler.

Dans ces années Andrew travaillait par rouleau de 36 photos, ce qui voulait dire qu’il fallait travailler plus difficilement, qu’il fallait réfléchir plus vite, aiguiser son oeil et réaliser une image forte en ayant pas vraiment le choix entre la couleur et le noir et blanc.

Le noir et blanc donne à l’image un plus grand impacte, envoie plus d’émotions et reflète bien cette décennie.

À vingt ans il part au Etats-Unis où il commence à faire des documentaires. Il produit 4 à 5 films avec la BBC et Public TV à Boston, plus tard il se retrouve à New York où il écrit des drames pour la télévision, puis pendant 15 ans à Los Angeles.

Durant toutes ces années il s’est mis au numérique par la force des choses, mais encore aujourd’hui il aime toujours faire des photos avec son tout premier boîtier, le Nikon F de 1968.

Son sujet préféré reste le portrait et le personnage en lui-même.

Andrew Maclear fait parti de ces grands photographes à la vie extraordinaire, faite de résistance, de joie, de rencontre, de chance mais surtout d’un dément talent.

One Response to ""London in the Sixties" à Tanger"

  1. renard  8 octobre 2017 at 15 h 58 min

    super article.

    Répondre

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